Les voyages qui associent la philanthropie et la réalité locale approfondissent la compréhension et l’engagement des donateurs, les poussant à mesurer leur impact social à long terme et pérenniser leurs contributions. Leur motivation les amène à transmettre ces valeurs à leur environnement familial et professionnel, ne plus se limiter à émettre des chèques, mais sentir qu’il est indispensable d'agir.
Les professionnels du voyage disposent des compétences nécessaires pour devenir des leaders dans le développement d’une culture internationale de la philanthropie. Hier seuls les magnats de la finance ou les richissimes génies de la bulle internet ont multiplié leurs dons au rythme effréné de leur souci d’optimisation fiscale, à l’instar des philanthropes de la révolution industrielle. Aujourd’hui, les acteurs du monde du voyage et du tourisme peuvent se comporter et agir comme des hérauts de notre société consumériste en honorant leur part de « contrat social ». A nous d’utiliser la philanthropie pour jouer un rôle indispensable à la valorisation de notre activité.
L’action philanthropique est une forme différente de financement, qui permet d’apporter une réponse efficace à la complexité des valeurs sociales. L’industrie du voyage a donc un rôle clé à jouer en signalant à ses clients, particuliers et entreprises, la nécessité d’une culture philanthropique plus généreuse et plus créative. Parce que les Français sont généreux, avec près de 25 % des familles qui contribuent de manière régulière et planifiée à des œuvres caritatives, dont 56 % des foyers fiscaux dont le revenu net dépasse 3 000 euros par mois .
Les professionnels doivent encourager les attitudes et les comportements de leurs clients pour opérer un changement culturel.
Comment transformer cette tradition caritative en culture philanthropique ? Nous devons encourager les attitudes et les comportements de nos clients pour opérer un changement culturel. Cela peut paraître une perspective intimidante quand la concurrence fait rage et que le pouvoir d’achat dicte les choix, mais il n’existe pas de solution miracle. Le voyage et la philanthropie restent des activités réservées à une clientèle aisée, éduquée, cultivée, une élite majoritairement ouverte au monde qui l’entoure. C’est pourquoi Voyages So-Leader tisse des liens entre ses clients et ses destinations de référence, à plus forte raison quand la haute contribution rencontre des destinations en voie de développement. Nos entreprises clientes jouent un rôle important auprès de leurs collaborateurs pour orienter ce changement culturel et cette prise en compte des engagements de leur stratégie RSE.
L’époque où le voyage solidaire se limitait à des bivouacs forcés au cœur des zones désertiques et des dons opaques à des associations inconnues est désormais révolu.
- D’autres alternatives ont vu le jour et ouvrent une nouvelle donne, parce que dans chaque pays, dans chaque région du monde, des zones touristiques hyperdéveloppées sont l’arbre qui cache la forêt du dénuement ou de l’injustice sociale. Des stations balnéaires aussi luxueuses que celles des pays développés, ne sont pas représentatives du mode de vie de la grande majorité des habitants qui voient s’étaler d’un mauvais œil cette acculturation, ces privilèges, cette débauche de moyens réservés à des privilégiés, qu’ils soient locaux ou étrangers.
- Les organismes de bienfaisance et les entreprises sociales développent des moyens sophistiqués et communiquent leur impact social dans un environnement de collecte de fonds extrêmement compétitif, avec des rayons d’actions variés comme la culture, l’enfance, l’environnement, la santé, les libertés fondamentales et la pratique de la solidarité, permettant de concerner et séduire tous types de donateurs, particuliers comme entreprises.
Associations ou ONG sont assujetties à la production de rapports d’activité, justifient leurs dépenses, font appel à du mécénat de compétences, impliquent des bénévoles et des ambassadeurs, multiplient les labels démontrant leur gestion rigoureuse afin de lever toute ambigüité sur le bon usage des sommes collectées.
Les réseaux sociaux, privés ou professionnels rapportent également l’implication de chacun dans sa culture et son engagement philanthropique. Un anniversaire sur Facebook qui donne lieu à un appel aux dons, une activité caritative parallèle mentionnées sur un profil LinkedIn, sont autant de preuves de notre besoin de soutenir une organisation caritative, un engagement quotidien qui dépasse le simple don discret réalisé aux derniers jours de l’année fiscale.
Cultiver la philanthropie du voyage et du tourisme