Où s’arrête le caritatif et où commence la philanthropie ? Les deux termes, souvent interchangeables, présentent des différences certes subtiles. Si la charité s’apparente à une réponse immédiate, souvent spontanée, émotionnelle, elle est souvent ponctuelle et immédiate face à un besoin à court terme, axée principalement sur le secours ou l'aide. Elle fait pourtant partie intégrante de notre culture, qui apprend à être généreux et à partager, et pas uniquement dans les sphères religieuses qui enseignent de penser à notre prochain. Les causes caritatives se nourrissent trop souvent des émotions des gens ou surfent sur l'actualité, et peuvent friser la démesure, pour ne pas dire favoriser les fraudes ou arnaques en tout genre.
La philanthropie s’inscrit sur du long terme, en s’impliquant sur plusieurs années. Comme le dit l’adage, la charité, c’est fournir du poisson à celui qui a faim, la philanthropie c’est apprendre à pécher. Elle est plus stratégique, pérenne, et axée sur la reconstruction. Elle ne cherche pas seulement à aider, mais étudie l’origine du problème pour trouver des solutions. Comme disait Rockefeller, "La meilleure philanthropie est constamment à la recherche des finalités - une recherche d'une cause, une tentative de guérir les maux à leur source."
Les associations et les ONG, expertes pour susciter cette solidarité, confrontées aux limites des donateurs et bénévoles font face à de nombreux défis. L’organisation de voyages de bienfaisance, pour prendre en compte la réalité du terrain, a démontré la difficulté à cibler et recruter des participants, et commercialiser efficacement ces voyages responsables et caritatifs, qui cumulent des conditions tarifaires onéreuses et des opérations compliquées en termes de gestion et d’organisation.
Trop souvent, le retour sur investissement de ces voyages est décevant, le programme de voyage n'ayant pas atteint ses objectifs ou les revenus s’avérant inférieurs aux attentes. S’y ajoutent les habituels soucis d’éthique lors des échanges entre les donateurs (le plus souvent occidentaux) avec les populations locales (parfois vulnérables dans les pays du Sud). Convertir des communautés locales en attractions touristiques, mitrailler les autochtones à coups de smartphone (…pire … de selfies), ne facilite pas la relation, la connexion des cultures, le dialogue entre les peuples.
Nous avons voulu éviter d’autres défis, tels ceux consistant à ne pas facturer aux organisations la mise en œuvre de leurs programmes de voyage, et reporter ces frais sur le tarif des inscriptions aux voyageurs. Les associations ont aussi besoin de conseils stratégiques sur leurs offres de voyage qui nécessitent une assistance totale, et monopolisent des heures d'encadrement.
Face à ces lacunes et les critiques qui en découlent, nous répondons à ces besoins en créant des programmes de voyage éthiques qui complètent une offre standard sur chaque destination, et nous nous concentrons sur l’information, le marketing social, pour développer le recrutement de voyageurs désireux d’apporter un sens à leur voyage à travers la communication interculturelle et l'engagement éthique : nous aidons ainsi les organisations socialement responsables à atteindre leurs objectifs, développer leur communication, sensibiliser leurs donateurs, mécènes, grâce au pouvoir transformateur du voyage.
Parce que le voyage solidaire n'est contraint par aucune frontières nous proposons 110 destinations, les plus adaptées à toutes sortes de voyage, touristique ou responsable, farniente ou aventurier. C’est pourquoi nous ouvrons, par ailleurs, notre offre philanthropique à autant d’associations, afin que chacun puisse sélectionner l’organisme de bienfaisance dont il se sent proche, dont il admire les valeurs ou le travail, et qui publie un rapport annuel expliquant l’utilisation des fonds collectés.
So-Leader, c’est #VoyagezOuVousVoulez, #DonnezAQuiVousAimez. Pensez « vision globale », intégrez la philanthropie dans vos actions et vous réaliserez que le monde commence à changer.
Le voyage philanthropique, pourquoi est-ce la solution ?