Nous nous sommes surpris à comparer les effets du surtourisme avec ceux de la malbouffe et ceux de certains programmes de télévision. Comment réagir quand un proche est scotché devant des émissions qui semblent incompatibles avec notre conception de l’évolution d’une cervelle ? Comment le persuader que ce qu’il mange perturbe l’équilibre alimentaire bienséant à son hygiène de vie ? Que les impacts sociétaux, culturels et environnementaux de ses voyages s’avèrent dangereux pour cette destination, contribuant à alimenter les affres du surtourisme ?
Les sociologues et les nutritionnistes ont beau multiplier les appels à la raison, rien n’y fait quand les campagnes de marketing se donnent les moyens pour attirer de nouveaux clients. La conjonction diabolique d’un prix abordable, d’une publicité ciblée ou d’un post d’influenceur peut faire regarder ou manger n’importe quoi, et affluer ou s’agglutiner des hordes de touristes, sans s’inquiéter des conséquences néfastes.
Certes, l’empathie et la compréhension seront nécessaires pour admettre qu’en matière de divertissement, de nutrition ou de voyages, nos congénères puissent avoir de telles préférences . Sans les contrarier ou les empêcher de regarder, manger ou se comporter selon leurs goûts, une conversation ouverte et respectueuse sur les dangers de ce type d'émissions, sur les effets nocifs de cette malbouffe, sur les conséquences d’une surpopulation touristique peut conduire à partager également nos propres références.
Pendant des années, on s’est peu soucié des conséquences néfastes du tourisme, développé à grands coups de pubs et de vidéos envoutantes. Voyages So-Leader s’ implique chaque jour pour démontrer qu’on ne peut proposer un voyage éthique et responsable qu’à un client qui a décidé de se comporter de façon éthique et responsable, fier de ses engagements. Il lui faudra prendre conscience des principes qui peuvent minimiser l’impact économique, social et environnemental négatif du tourisme, pour conserver le cadre de vie des habitants qui apprécieront les voyageurs.
Voyages So-Leader veut être un modèle pour le bien et apporter une dimension équitable et solidaire au voyage. Nos partenaires locaux ont accepté de faire la différence en incorporant ces pratiques accessibles de tourisme durable :
Nous respectons la culture locale, trop souvent négligée sur fond de selfies et d’attitudes déplacées, notamment en groupes, quand on se permet de se vêtir de manière inappropriée, photographier sans autorisation préalable, ou ignorer les normes sociales
Nous voulons contribuer à soutenir l'économie locale pour stimuler la croissance des communautés, privilégier des producteurs authentiques et des distributeurs régionaux, préalablement identifiés par nos partenaires sur la qualité de leur production et sur des valeurs fondamentales qui correspondent aux nôtres.
Nous voulons préserver l'environnement, parce que si le tourisme génère des profits, sa version de masse pollue également l'air, l'eau et … du bruit. Nous voulons protéger les sites naturels, historiques et culturels et encourager les voyageurs à découvrir des espaces moins fréquentés pour admirer des paysages ou s’immerger au contact des habitants.
Nous collaborons avec des équipes locales qui se comportent comme des ambassadeurs de leur destination. En plus de créer des expériences mémorables, ils défendent le bien-être de ceux qui les ont accueillis, qui y vivent et qu’ils traitent avec dignité et respect, sensibles aux problèmes sociaux des minorités et hostiles à toute forme d'exploitation des femmes ou des enfants.
Les communautés locales jouent un rôle essentiel dans l’équilibre social et environnemental du tourisme. C’est pourquoi nos partenaires souhaitent que les voyageurs qui apprécient les merveilles naturelles, ou les attractions récréatives puissent interagir avec la communauté locale, pour que ces derniers puissent développer une perception positive de leur destination.
Nous sommes trop souvent impuissants devant le bulldozer médiatique des industriels de la junk-food, inefficaces contre les spots de pub répétés de la télé-réalité… De la même façon, nous ne pouvons rien contre les conglomérats industriels qui considèrent le tourisme comme un bien de consommation et tirent les aspirations du client et la qualité des prestations vers le bas sans tenir compte des précautions élémentaires contre ces impacts qui saccagent une plage, dénaturent une ville, polluent une région, ou acculturent une population, … mais nous pouvons donner, à travers l’action caritative attachée à chacun de nos voyages, des raisons, des arguments pour résister à ce chant de sirènes.
Se divertir, manger et voyager éthique...